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Le moment de la créativité

« Je partageais à l'époque les idées d'un très bon professeur du nom de Krishnamurti, né en Inde en 1895. Je n'en ai pas été particulièrement proche, mais il a donné des conférences dans le monde entier et il est l'auteur d'un grand nombre de livres, dont The First and the Last Freedom . Cet ouvrage publié juste avant sa mort, en 1986, explique que le moment de la créativité est toujours le moment présent. Si l'on était capable de comprendre que la créativité s'ouvre à nous à tout instant, l'expérience de ce phénomène serait un moment de réalisation authentique. Je n'ai jamais très bien compris cette idée, mais j'ai toujours senti qu'elle était d'une grande force. Je crois qu'il parlait de l'expérience spontanée de la vie. Même s'il n'a jamais été mon professeur – j'ai assisté à l'une de ses conférences et j'ai lu quelques-uns de ses livres – j'ai compris qu'il parlait d'un déploiement, d'un épa...

« Walden ou la vie dans les bois » (Thoreau )

« Seul point le jour auquel nous sommes éveillés. »

« Chaque matin était une invitation joyeuse à égaler en simplicité, je pourrais dire en innocence, la nature elle-même. »

« Simplifiez, simplifiez !»

« Un homme est riche en proportion du nombre de choses dont il peut se permettre de se priver. »

« Il y a de nombreuses belles choses que nous ne pouvons pas dire si nous avons à crier. »

« Nos inventions ne sont en général que de jolis jouets, qui détournent notre attention des choses sérieuses. »

« Quand un homme ne marche pas du même pas que ses compagnons, c'est peut-être parce qu'il entend un autre tambour. Laissez-le marcher suivant la musique qu'il entend, quelle que soit sa mesure, aussi lointaine soit-elle. »

« La majorité des hommes mène une vie de tranquille désespoir. Un désespoir stéréotypé, mais inconscient se dissimule même sous ce que nous appelons les jeux et les divertissements de l'espèce humaine. Nul plaisir en eux, car ils viennent après le travail. »

« Notre vie se gaspille en détails. »

« Il est malaisé de se procurer comme de préparer une nourriture assez simple et assez propre pour ne pas offenser l'imagination; mais cette dernière, je crois, est à nourrir lorsqu'on nourrit le corps; l'un et l'autre devraient s'asseoir à la même table. »

« Pour celui dont la pensée élastique et vigoureuse marche de pair avec le soleil, le jour est un éternel matin. »

« Grâce à mon expérience, j'appris au moins que si l'on avance hardiment dans la direction de ses rêves, et s'efforce de vivre la vie qu'on s'est imaginée, on sera payé de succès inattendus en temps ordinaire. »

– Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, Paris : Gallimard, 1990, c1922