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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

La chanson des voleurs (Carole Laure)

Chanson tirée de l'excellent disque Alibis (1978) de Carole Laure.

De tous les disques de Carole Laure, Alibis est de loin notre préféré. On découvre son réel talent d’interprétation en chanson. Sur ce disque, elle s’investit à fond, d’une manière libre et inventive. De plus, ce disque permet de découvrir Lewis Furey et son grand talent de compositeur. Enfin, un musicien qui donne à entendre des instruments que l’on entend rarement dans les chansons : le banjo et le basson.