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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Adhocratie

Ce terme désigne une forme d’organisation qui privilégie l’organisation par projet (« adhocratie interne ») ou en réseau (« adhocratie externe »).

Selon Henry Mintzberg, spécialiste en gestion des organisations et professeur de gestion de l'Université McGill, cette forme d’organisation est la plus porteuse d’avenir :

« Les technologies sont de plus en plus compliquées, le poids des savoirs est de plus en plus important. Il faut davantage créer en équipe, rassembler des informations de natures et d’origines différentes. Dans un tel contexte, ce n’est pas l’autorité qui compte, mais la connaissance. La technologie, la connaissance, la créativité, le travail en équipe : tout cela pousse les organisations vers l’adhocratie. »
– Extrait de la transcription de l’émission « Par 4 chemins » du mardi 14 avril 1998, Le culte du management selon Henry Mintzberg

Pour ce spécialiste, on ne peut pas échapper aux organisations. On fait toutes sortes de choses organisées. Par contre, les organisations existent pour les individus et non l'inverse. Et, en ce sens, il faut encourager l’individualisme et la réflexion par soi-même au sein des organisations.

Il nous dit aussi qu'on ne peut pas former un gestionnaire dans une salle de classe. Le management, ce n’est pas une science. Gérer, c'est agir par intuition, bien souvent.

Parution:

Mintzberg, Henry, Gérer; trad. de l'anglais (Canada) par Nathalie Tremblay, Montréal : Transcontinental, 2010, 375 p.