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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

La vie et la mort

« L’univers est simplement là (...). L’univers ne menace ni ne promet. Il contient des choses qui échappent à notre influence : la chute d’un météore, l’éruption d’épice, la vieillesse et la mort. Telles sont les réalités de l’univers et il faut les affronter sans se soucier de ce que l’on ressent à leur propos. On ne peut les écarter par des mots. Elles n’auront pas de mots quand elles viendront à vous et alors, alors vous comprendrez ce que l’on entend par « la vie et la mort ». Et, comprenant cela, vous serez plein de joie. »

— Frank Herbert, Les enfants de Dune, Éditions Robert Laffont, 1970, 1972, p. 225 (fichier EPUB)