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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

S'afffirmer avec Nietzsche

Les questions que pose l'auteur sont intéressantes : « Comment affirmer sa singularité en sortant du formatage du « troupeau » ? Comment retrouver ses forces et donner un sens à ses faiblesses ? Comment faire face à la souffrance sans se réfugier dans le rêve stérile d'un bonheur lisse ? ». Nietzsche ne maquillait pas le tragique d'un optimisme béat, il reconnaissait dans le tragique de l'existence un douloureux stimulant pour vivre d'une manière plus créative.

- Balthasar Thomass, S'afffirmer avec Nietzsche , Eyrolles (coll. « Vivre en philosophie »)