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Vivre sans pourquoi

J’ai lu un livre d’un philosophe que je ne connaissais pas, mais dont le titre m’a interpellée : Vivre sans pourquoi . Son auteur, Alexandre Jollien, est un philosophe français dont la quête de sagesse m’a touchée par son authenticité. Sa démarche, bien que parfois hésitante, boiteuse ou imparfaite, sonne juste. Je le ressens comme un être fragile, vulnérable, mais profondément vrai. Il aborde le zen avec une certaine sagesse, même si j’ai été un peu déçue par la manière dont il en parle : trop folklorique, trop superficielle, pas assez incarnée. Le zen, à mon sens, ne se dit pas — il se vit, ici et maintenant, dans le silence du quotidien. La lecture de Vivre sans pourquoi est fluide, accessible au grand public. Jollien y expose ses névroses, ses angoisses, ses questionnements, ainsi que ses tentatives pour créer du sens et nourrir la compassion. Ce dévoilement intime est sans doute dans l’air du temps, mais j’ai une réelle sympathie pour cet homme. Il écrit avec sincérité, et cela...

Pollution mentale

« Avant de rêver de partir faire des expériences dans un vrai désert, il serait bon d'apprendre à filtrer le bruit qui nous vient de l'extérieur, en particulier des informations à sensation véhiculées par les médias. Il y a là une pollution mentale considérable; j'espère que cette notion de pollution mentale émergera très prochainement dans le public, de même que sont ressorties les notions de pollution sonore ou de diminution de la couche d'ozone. Je ne pense pas qu'il y ait lieu de faire de notre « intérieur » un désert; en revanche, on peut en faire un parc naturel, où notre propre nature peut être protégée et se développer elle-même à l'abri de l'invasion désordonnée d'éléments extérieurs. »

- Jacques Vigne, Marcher, méditer, Paris : Albin Michel, 1998, auteur additionnel : Michel Jourdan, p. 184