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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

« J’espérais vous voir ici » (Pierre Gauvreau)

« Il faut s’impliquer, il faut se compromettre si on veut toucher quelqu’un. »

« Je ne cherche pas des amis qui pensent comme moi. Je cherche des amis qui pensent. »

« Notre premier devoir envers les autres, c’est de nous réaliser nous-même. »

« Ce que je veux voir, c’est une chose que je n’ai jamais vue. Devant l’acte de création, je suis uniquement préoccupé par la nécessité de maintenir l’intégrité de mon sentiment à son plus haut diapason. »

« La liberté intérieure, c’est la liberté qui nous est donnée face à la vie, par le fait qu’on a repéré ce qu’on est réellement, en dehors des conventions, en dehors de l’éducation. »

– Pierre Gauvreau
(Citations puisées dans les textes et les documents audiovisuels de la très belle exposition, « Pierre Gauvreau. J’espérais vous voir ici », présentée au Musée de la civilisation, du 16 octobre 2013 au 28 septembre 2014)