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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Qu'est-ce qu'un Koan (zen)?

« Une question insolite, une occasion de travailler l'esprit autrement, de saisir la logique à contre-pied autour d'un paradoxe qui saisit la pensée intelligente. »

« Lorsqu'il n'y a plus rien à faire, que fais-tu? »
« Écoute avec les yeux, regarde avec les oreilles. »

– Frédéric Rosenfeld, Méditer, c'est se soigner, Paris : Les Arènes, 2007, p. 52

« La plupart des koans sont faits de réponses déconcertantes formulées par des maîtres zen, ou d'incidents découlant du libre exercice de leurs consciences éveillées. »

« Sa formulation déroutante a pour but de « jeter du sable dans les yeux (l'intellect discriminant) ». »

« Le meilleur koan est la question désarçonnante qui surgit naturellement de notre propre expérience existentielle et ne peut être mise de côté avant d'avoir été résolue. »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 357