Passer au contenu principal

En vedette

Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de fébrilité, teintée d’une certaine tristesse, mais aussi d’une joie intérieure — car je les sentais si présents en moi, bienveillants — et d’une profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ...

Nocturne indien (Alain Corneau)

Nocturne indien est un film français d'Alain Corneau sorti en 1989. Ce film d’ombres et de lumière, adapté du roman d'Antonio Tabucchi, nous promène au cœur de l'Inde. Il retrace le parcours initiatique d’un homme à la recherche de lui-même. Jean-Hugues Anglade est saisissant de vérité dans le rôle principal.

La musique de Schubert (le 2e mouvement du Quintette en Ut) infuse à ce film une note de mystère et une certaine tristesse.