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Vivre sans pourquoi

J’ai lu un livre d’un philosophe que je ne connaissais pas, mais dont le titre m’a interpellée : Vivre sans pourquoi . Son auteur, Alexandre Jollien, est un philosophe français dont la quête de sagesse m’a touchée par son authenticité. Sa démarche, bien que parfois hésitante, boiteuse ou imparfaite, sonne juste. Je le ressens comme un être fragile, vulnérable, mais profondément vrai. Il aborde le zen avec une certaine sagesse, même si j’ai été un peu déçue par la manière dont il en parle : trop folklorique, trop superficielle, pas assez incarnée. Le zen, à mon sens, ne se dit pas — il se vit, ici et maintenant, dans le silence du quotidien. La lecture de Vivre sans pourquoi est fluide, accessible au grand public. Jollien y expose ses névroses, ses angoisses, ses questionnements, ainsi que ses tentatives pour créer du sens et nourrir la compassion. Ce dévoilement intime est sans doute dans l’air du temps, mais j’ai une réelle sympathie pour cet homme. Il écrit avec sincérité, et cela...

Merlette, merle et oisillon

Cette année, la merlette a pondu trois œufs dans l'olivier qui a bien souffert du gel.





Photos de l'intérieur du nid où l'on aperçoit le premier oisillon. D'ici deux ou trois jours, il essayera de sortir du nid en volant.







Les parents s'activent pour nourrir ce petit, ils vont loin chercher la nourriture adéquate pour lui. Ils font des allers et retours croisés. Ils guettent.



Le petit est magnifique, une sorte de "sage", ou un poète, un oiseau doux. Hier, il a volé de branche en branche, restant dans le jardin et demeurant de longues heures à chaque "station", contemplant, attendant la nourriture de ses parents.



L'oisillon s'est posé sur la margelle d’un immeuble voisin, à une dizaine de mètres de haut. Resté là pendant trois bonnes heures, il s'est envolé à l'immeuble en face, encore plus haut, encore une fois sur une margelle de fenêtre. Puis, hier soir, plus rien, pas de bruit. Le lendemain, le merle est passé par le jardin avec un verre au bec, cela veut peut-être dire que le petit n'est pas encore très loin.



Photos et textes : Rafael Holguin