Passer au contenu principal

En vedette

N'avoir rien à dire

L'écrivain québécois Yvon Rivard disait quelque chose qui m’a intriguée l’autre jour à la radio de Radio-Canada (« Il restera toujours la culture », 25 novembre 2025). Son mentor, le poète Guy Lafond, lui a donné un conseil essentiel: « Écris même si tu n’as rien à dire. » Et lui d’ajouter: « Et surtout si tu n’as rien à dire. Car si l’on a déjà tout pensé, et qu’on sait déjà ce qu’on va dire, on se demande pourquoi on écrirait. Parce que, quand on écrit, il y a une partie qui est la plus visible, surtout si l’on fait des romans ou si l’on écrit ses mémoires, ou quoi que ce soit: on revient sur ce qui a été vécu. Mais s’il n’y avait que cela, ce serait difficile de justifier qu’on passe des années à écrire ce qu’on connaît déjà. C’est que, dès l’instant où on l’écrit, on insère ce qui a été vécu dans quelque chose qui nous échappe, ce que moi j’appelle le temps, et qui donne une autre dimension à ce que l’on a vécu, et qui aussi, faut bien le dire, lui donne une forme. Si l’on rega...

Ummagumma (Pink Floyd)

Grantchester Meadows (Roger Waters)

La chanson commence tout doucement avec des chants d’oiseaux et le bruit furtif d’une mouche. Cet ensemble sonore se mêle progressivement au son de la guitare acoustique et de la voix mélodieuse de Roger Waters de Pink Floyd. À la toute fin, il reste le son de la mouche et des pas qui s’avancent avec détermination vers l’insecte. L’on perçoit nettement les feintes de l'insecte et son sacrifice final par le tue-mouche. Le tout forme un ensemble musical harmonieux, très agréable à entendre, assez proche du style de Donovan.