Lettre à ma mère
À toi, Maman.
Dans la douceur de cette nuit silencieuse, je t’ai accompagnée sobrement, en te disant des mots qui apaisent, et en étant tout juste là à tes côtés. Tu ne parlais plus, tes paupières étaient closes, mais je sentais encore ta chaleur, cette lumière tranquille qui ne s’était pas encore éteinte.
J’ai caressé ta tête, serré tendrement ton bras et ta main, comme pour te dire : je suis là. Je n’ai pas eu besoin de mots pour te dire mon amour — c’est dans le contact, dans la présence, dans notre lien invisible que tout s’est dit.
Quand je t’ai soufflé à l’oreille que j’allais dormir un peu, que je reviendrais te voir plus tard, j’ai eu ce pressentiment étrange… Que tu comprenais. Que tu m’entendais. Et peut-être même que tu aurais voulu que je reste. Si j’avais su que tu allais partir si peu de temps après… je n’aurais jamais lâché ta main.
Mais je veux croire que tu es partie en paix. Que tu as senti ma présence jusque dans ton dernier souffle. Et que tu as accueilli mon frère comme un dernier relais d’amour — avant de t’élancer là où nous ne pouvions plus te suivre, mais où nous continuerons à te retrouver dans nos pensées, dans nos souvenirs, et dans l’amour que nous te porterons toujours.
Merci, Maman, pour tout ce que tu as été. Pour ce dernier instant partagé.
Je t’aime.
Dans la douceur de cette nuit silencieuse, je t’ai accompagnée sobrement, en te disant des mots qui apaisent, et en étant tout juste là à tes côtés. Tu ne parlais plus, tes paupières étaient closes, mais je sentais encore ta chaleur, cette lumière tranquille qui ne s’était pas encore éteinte.
J’ai caressé ta tête, serré tendrement ton bras et ta main, comme pour te dire : je suis là. Je n’ai pas eu besoin de mots pour te dire mon amour — c’est dans le contact, dans la présence, dans notre lien invisible que tout s’est dit.
Quand je t’ai soufflé à l’oreille que j’allais dormir un peu, que je reviendrais te voir plus tard, j’ai eu ce pressentiment étrange… Que tu comprenais. Que tu m’entendais. Et peut-être même que tu aurais voulu que je reste. Si j’avais su que tu allais partir si peu de temps après… je n’aurais jamais lâché ta main.
Mais je veux croire que tu es partie en paix. Que tu as senti ma présence jusque dans ton dernier souffle. Et que tu as accueilli mon frère comme un dernier relais d’amour — avant de t’élancer là où nous ne pouvions plus te suivre, mais où nous continuerons à te retrouver dans nos pensées, dans nos souvenirs, et dans l’amour que nous te porterons toujours.
Merci, Maman, pour tout ce que tu as été. Pour ce dernier instant partagé.
Je t’aime.