Passer au contenu principal

En vedette

Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Il est trop tard pour désespérer !

Un livre de l’environnementaliste québécois Harvey Mead dont le sujet porte sur la situation critique de l’environnement. Le titre dit tout : « Trop tard ».

Malgré le titre, l’auteur se veut tout de même rassurant. Selon lui, il est trop tard pour désespérer. Chose certaine, il faudra s’attendre à vivre de nombreuses graves crises au cours des prochaines décennies.

Ce livre aborde l’effort colossal qui nous attend devant les multiples effondrements que ces crises provoqueront. Il parle aussi des pistes alternatives pour la société. J’en recommande la lecture, car c’est un ouvrage lucide et bien documenté.

Un extrait représentatif du contenu : « L’idée d’une transition « douce » pour modifier la trajectoire délétère que nous avons prise est impossible, tout comme le maintien du paradigme de la croissance. Les défenseur.e.s de l’environnement et les militant.e.s pour le changement social doivent urgemment intégrer cet état de fait. Faut-il pour autant sombrer dans le désespoir? Au contraire! Il est impératif de définir les bases de nouveaux systèmes socioéconomiques qui survivront à la série d’effondrements à venir. Car c’est bien la fin d’un monde et le début d’un nouveau que nous devons bâtir. Retroussons-nous les manches, il est trop tard pour désespérer ! »

– Harvey Mead, Trop tard, Écosociété, 2017
(https://ecosociete.org/livres/trop-tard)
Son site web est à consulter également [Réflexions sur les enjeux du développement]: http://www.harveymead.org/