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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de fébrilité, teintée d’une certaine tristesse, mais aussi d’une joie intérieure — car je les sentais si présents en moi, bienveillants — et d’une profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ...

Détérioration des écosystèmes

Selon une étude de l’ONU, plus de 60 % des écosystèmes se sont détériorés au point de dépasser le seuil de la viabilité. À l’heure actuelle, plusieurs grands écosystèmes de la planète subissent d’énormes stress, au point d’affecter sérieusement les êtres vivants.

Parmi les nombreux changements qui affligent la planète, notons l’expansion de nouvelles maladies et de parasites, les changements importants dans la disponibilité et la qualité de l’eau, la multiplication des zones côtières et marines « mortes », le déclin majeur des pêcheries et les changements climatiques.

L’étude onusienne dégage une liste d’actions à entreprendre, dont en voici quelques-unes :

- Intégration des coûts environnementaux dans le prix des biens et services ;
- Réduction du productivisme agricole ;
- Intégration, dans les mécanismes du marché, d’une approche coût-bénéfices incluant les émissions de gaz à effet de serre et les rejets d’azote ;
- Introduction de la protection des écosystèmes dans la totalité des politiques et des programmes gouvernementaux ;
- Invention d’une agriculture moins dommageable pour les écosystèmes ;
- Restauration des écosystèmes endommagés ;
- Passage rapide et massif vers des économies d’énergie et les énergies douces.

Il s’agit d’un assez sombre bilan de l’état de la planète.

Pour en savoir davantage, consultez la synthèse générale de cette étude de l’ONU sur Internet.