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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de fébrilité, teintée d’une certaine tristesse, mais aussi d’une joie intérieure — car je les sentais si présents en moi, bienveillants — et d’une profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ...

La résilience

Un excellent article du psychologue Jean Garneau, co-fondateur de Ressources en Développement, sur « Enseigner la résilience », tiré du magazine électronique, La lettre du psy, volume 9, no. 1, janvier 2005.

L’article énumère les facteurs essentiels de résilience (accueil, expression et reconstruction) et discute de la création des conditions favorables à sa réalisation, soit l’accueil, la transformation intérieure par l’expression et la liberté de se reprendre en mains. Un article pertinent pour comprendre les mécanismes de changement (au cœur de la reconstruction) qui permettent de mieux faire face à l’adversité.

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La résilience signifie le fait de poursuivre un développement après un traumatisme, un choc émotif ou une grande blessure. Les deux mots-clés qui décrivent la démarche thérapeutique sont l’affection et le sens.

Selon Boris Cyrulnik (neurologue, psychiatre, psychanalyste mais aussi éthologue), l’amour est un processus évolutif. Biologiquement, elle nous rend plus accessible à l’autre. En dépit des blessures d’amour, l’être humain peut apprendre à aimer plus légèrement, c’est-à-dire d’une manière qui permet à l’autre d’être distinct de soi (amour léger mais non pas superficiel) et qui n’exige pas qu’il soit constamment avec nous (amour lourd).

Pour aller au-delà des blessures d’amour, nous vous recommandons la lecture du livre de Boris Cyrulnik, Parler d’amour au bord du gouffre, Paris : O. Jacob, 2004