La vacuité

« Une hutte solitaire au sommet du pic dominant mille autres montages,
Une moitié est occupée par un vieux moine et l’autre par un nuage :
la nuit dernière la tempête soufflait, et le nuage fut emporté,
après tout, un nuage ne peut égaler la tranquillité du vieillard. »

– Koueï-tsoung Tchih-tchih, extrait puisé dans le livre de Daisetz Teitaro Suzuki, Essais sur le bouddhisme zen, séries I, II et III, traduits sous la direction de Jean Herbert, Paris : Albin Michel, 1972, p. 802

Commentaire de D.T. Suzuki : «  L’auteur de ces vers exprime adroitement sa façon de saisir la Vacuité; il ne faut pas y lire une simple description de la hutte solitaire où il vit en compagnie des nuages. »