La validité des idées

« La validité des idées doit subir l’épreuve finale de leur application pratique. Lorsqu’elles y échouent, c’est-à-dire lorsqu’elles ne peuvent être appliquées dans la vie quotidienne en y produisant une harmonie et une satisfaction durables, et en procurant un réel bénéfice à tous les individus en jeu – à soi-même aussi bien qu’aux autres – on ne peut dire d’aucune idée qu’elle est valide et pratique. »

– Daisetz Teitaro Suzuki, Essais sur le bouddhisme zen, séries I, II et III, traduits sous la direction de Jean Herbert, Paris : Albin Michel, 1972, p. 375