Assis paisiblement, sans rien faire

« Assis paisiblement, sans rien faire,
Le printemps vient, et l’herbe croît d’elle-même. »

Ce « d’elle-même » est la façon d’agir naturelle de l’esprit et du monde, comme les yeux voient par eux-mêmes, comme les oreilles entendent par elles-mêmes, comme la bouche s’ouvre d’elle-même, sans que l’on ait à écarter les mâchoires de force. »

– Poème du Zenrin Kushu et commentaire d’Alan Watts, Le bouddhisme zen, Éditions Payot, c1960, 1969, 1982, 1991, p. 149-150