La méditation concentrée

« Dans l'Art d’aimer, Erich Fromm examine le terme « actif » tel que l’utilise communément notre société. Il souligne que l’action d’une personne importe moins que sa motivation sous-jacente. Une personne poussée au travail incessant par insécurité, solitude ou avidité, par exemple, est l’esclave de ses passions, un objet passif, agi. En revanche, une personne assise en méditation concentrée est engagée dans la "plus haute activité qui soit, une activité de l’âme, qui n’est possible qu’à la condition d’être libre intérieurement et indépendant". »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 285