Point de bascule et point de non-retour

« En franchissant le cap des 350ppm, nous avons dépassé un seuil, nous « avons basculé » dans une zone de dangerosité climatique. Il y a certes déjà un prix à payer pour avoir franchi cette limite, et nous devons donc revenir le plus tôt possible au seuil des 350ppm, pour éviter de nous diriger vers ce point de non-retour au-delà duquel le réchauffement climatique échapperait totalement à notre contrôle. »

– Steven Guilbeault, Alerte ! Le Québec à l'heure des changements climatiques, Montréal : Les Éditions du Boréal, 2009, p. 12