On peut se dire au revoir plusieurs fois

David Servan-Schreiber a terminé son odyssée dont il a raconté la fin d'une façon émouvante dans son dernier livre écrit sur un ton personnel : « On peut se dire au revoir plusieurs fois » (Paris : Laffont, 2011).

« David Servan-Schreiber dit tout. Les peurs enfantines, irrationnelles, qui, désormais, peuplent ses nuits de vampires et de loups-garous. Les douleurs atroces et puis aussi cet engourdissement qui, parfois, l’enveloppe. Ses joies, ses regrets ou ses doutes sur ses engagements antérieurs. Notamment celui qu’il a porté si haut et si loin avec son best-seller mondial, « Anticancer ». Qu’il se rassure : en matière de prévention du cancer, il a gagné toutes ses batailles. En faveur de la méditation, du stress « positif », de l’effort physique et enfin d’une nutrition plus adaptée, plus écologique, recommandée aujourd’hui par les cancérologues qui étaient, à l’époque, les moins favorables à ses thèses. Après avoir aidé tant les malades à vaincre le tabou de la dépression ou du cancer, David Servan-Schreiber nous donne, dans ce testament souvent jubilatoire, des armes contre la mort. Pour la réussir. C’est un récit qu’on lit, submergé par l’émotion, avec un fort sentiment de gratitude. »
– F.-O. G. « David, Goliath et la mort « réussie » », Sommaire, p. 4, Le Point 2022, 16 juin 2011